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Approvisionnement en eau potable et culture maraîchère – Burkina Faso

06.10.2009

Contexte :

Pays sahélien, le Burkina Faso connaît des situations difficiles caractérisées par un climat chaud et sec, une pluviométrie moyenne mal distribuée et une végétation pauvre et mise à rude épreuve par le surpâturage, le nomadisme pastoral, la coupe abusive du bois, les feux de brousse et les méthodes culturales déstabilisatrices (semis-sur-brûlis).

L’agriculture céréalière est précaire et ne couvre pas les besoins alimentaires.

 

Partenaire :

L’association Tilgré pour le développement est une organisation à base communautaire. Elle a été créée en 1993, fruit d’un regroupement de femmes soucieuses de leur avenir. Elle travaille pour la réduction de la pauvreté et les droits des femmes et des enfants.

L’association considère que ces derniers sont souvent les plus exposés à la pauvreté et à l’injustice et sont au cœur du développement. Elle intervient à la demande des populations. La demande d’accès à l’eau potable est une volonté exprimée par les populations du Bazoulé, village situé à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou.

 

Résumé :

Ce projet visait à contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de l’état de santé de la population en fournissant à plus de 1200 personnes l’accès à l’eau potable et en favorisant le développement de la culture maraîchère.

Il consistait en :

  • la réalisation de deux forages dans le village de Bazoulé,
  • la création, l’animation et la formation de deux comités de gestion,
  • la réalisation et l’implantation d’un périmètre maraîcher,
  • la formation de 50 personnes en techniques de culture maraîchère.

 

Evaluation & perspectives :

Une évaluation participative à mi-parcours a été réalisée en août 2008 avec le concours de la chargée de projets de la fondation. Des améliorations ont été constatées en termes d’accès à l’eau potable, de la santé et plus spécifiquement de l’allègement de la charge de travail de la femme ; cette libération de temps peut être dorénavant consacrée aux activités d’autopromotion (c’est-à-dire génératrices de revenus).

Cependant, pour une bonne gestion et une appropriation des infrastructures par la communauté, les villageois ont exprimé la nécessité de renforcer leurs compétences en entretien et réparation de forages et en techniques de transformation et commercialisation des produits locaux (extraction d’huile d’arachide, beurre de karité, savon, etc.).

L’association recherche actuellement les moyens humains et financiers pour avancer sur ces problématiques.