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« Dis-leur que j’existe », une histoire sahraouie

31.01.2017


Un combat pour la liberté

Naâma Asfari a été condamné à 30 ans de prison par un tribunal militaire marocain lors d’un procès entaché d’irrégularités. Il a été jugé, avec 24 de ses compatriotes,  responsable de la mort de 11 policiers lors du démantèlement d’un campement de protestation pacifique sahraoui à Gdeim Izik, en novembre 2010. Depuis son arrestation, sa femme lui rend visite tous les 3 mois dans sa prison à Rabat. De visite carcérale en réunion diplomatique, de plaintes déposées pour torture en manifestation de soutien, Claude continue de mobiliser et sensibiliser à la situation du Sahara Occidental, et au sort de son mari, dans l’espoir d’une libération ou au moins d’un nouveau procès.

Redonner une voix à Naâma

Construit autour des démarches incessantes de Claude pour que justice soit  rendue, ce film réalisé par Manue Mosset se nourrit des témoignages de proches de Naâma et de personnes ayant assisté à son procès. Mais surtout, Dis leur que j’existe parvient à faire vivre Naâma à l’image, grâce au recours à l’animation, et à la performance d’un comédien qui interprète des textes écrits par Naâma depuis sa prison au Maroc.

« Ce procès sera peut-être la seule occasion pour nous de dire ce que l’on a à dire, de se faire entendre, de le crier s’il le faut. Notre voix portera la voix du peuple. Ce sera un moment historique. » Naâma Asfari


Prix : 10€

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Si vous souhaitez organiser une projection du film, contactez disleurquejexiste.lefilm [AT] gmail.com.