Go to the main content

France Libertés et ses partenaires lancent le livre : « L’eau, un bien public »

19.01.2011


Le Transnational Institute, France Libertés et Ritimo lancent le livre "L’eau, un bien public. Alternatives démocratiques à la privatisation de l’eau dans le monde entier" en présence de Danielle Mitterrand, Présidente de France Libertés, Susan George, Présidente du Conseil du Transnational Institute et Présidente honoraire d’Attac France, Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris et Présidente d’Eau de Paris et des acteurs de mouvements de défense du service public de l’eau du Nord et du Sud le 2 février 2011 de 18 à 20 heures au Pavillon de l’eau (77, avenue de Versailles, Paris XVIe).

Le livre « L’eau, un bien public » est l’édition française, mise à jour et  augmentée d’un nouveau chapitre sur la remunicipalisation de l’eau à Paris, de l’ouvrage Reclaiming Public Water édité par le Transnational Institute et le Corporate Europe Observatory.

Traduit en une douzaine de langues depuis sa publication initiale, ce livre rassemble des contributions de gestionnaires de services publics de l’eau, de chercheurs, de syndicalistes et de militants associatifs du monde entier sur la défense du service public de l’eau face aux appétits voraces des multinationales du secteur (notamment les françaises Veolia et Suez), les résistances citoyennes à la privatisation, et la construction de services publics de l’eau efficaces et démocratiques, au service de tous.

La parution de ce livre permet donc de replacer les débats politiques actuels sur la gestion de l’eau en France et les mérites comparés des secteurs public et privé dans leur contexte mondial.

Depuis l’emblématique « guerre de l’eau » de Cochabamba jusqu’à la remunicipalisation de l’eau à Grenoble à la fin des années 90 et à Paris aujourd’hui, L’eau, un bien public retrace l’échec flagrant des privatisations des années 90 et 2000 en Argentine, en Afrique du Sud, en Indonésie. Il montre comment de nombreuses villes ont réussi, aussi bien dans les pays du Sud qu’au Nord, à construire des services de l’eau exemplaires, démentant les préjugés sans fondement selon lesquels seul la participation du secteur privé permettrait de répondre aux problèmes d’accès à l’eau.