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ONU : France Libertés défend le droit à l’eau des peuples autochtones face aux grands projets économiques !

04.10.2013

En partenariat avec Les Amis de la Terre France et la Plateforme Inter-institutionnelle de Celendín (Pérou) et avec le soutien d’une quinzaine d’organisations de la société civile internationale, nous avons rencontré plusieurs agents du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme (OHCHR). Notre prise de parole a porté sur le thème du droit à l’eau des peuples autochtones menacé par les industries extractives et les grands barrages. Lors d’un side event, nous avons également présenté deux cas de violation des droits de l’Homme : le grand barrage de Bujagali (Ouganda) et le projet minier Conga à Cajamarca (Pérou).

Nous suivons ces projets de près et vous tiendrons au courant de leur avancée !

Ce side event s’est tenu le vendredi 13 septembre 2013, dans le Palais des Nations à Genève, où près de 70 personnes (représentants des Etats, experts de l'ONU et de la société civile…) se sont rassemblées pour participer aux débats.
Emmanuel Poilâne, directeur de France Libertés, a mis l’accent sur les défis liés à l’eau face aux enjeux du développement économique à tout prix. Il a affirmé que le Conseil des Droits de l’Homme doit encourager les Etats à intégrer le droit à l’eau dans leur législation et mettre en place des mécanismes d’application concrets, et sans discrimination.

Milton Sanchez, président de la plateforme interinstitutionnelle de Celendín au Pérou, a présenté l’impact humain du projet minier Conga à Cajamarca. Il a dénoncé les atteintes aux droits fondamentaux que représente ce projet.
Sylvain Angerand, responsable de campagne des Amis de la Terre, a critiqué le manque de dialogue autour des projets de grands barrages, et en particulier l’absence de concertation avec les institutions financières internationales.
Les échanges avec le public ont généré des débats entre représentants d'Etats et d'ONG sur des cas spécifiques, démontrant bien les difficultés des populations locales à être entendues.

Ce plaidoyer a abouti à une déclaration orale adressée au Conseil des Droits de l’Homme. Elle demande à l’ONU de s’assurer que les Etats mettent en place des mécanismes de participation des peuples autochtones dans chaque projet économique. En parallèle, elle exige que les Etats fournissent une protection juridique renforcée pour défendre les peuples autochtones face au pouvoir économique des sociétés transnationales.
France Libertés continuera à plaider sur ce sujet qui, comme nous l'avons constaté à Genève, est de plus en plus d'actualité et génère beaucoup de débats !

Retrouvez l’ensemble de nos déclarations sur notre site web !
 

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